En l’absence de ressources financières, les femmes et les enfants sont sévèrement touchés par la malnutrition et le paludisme. Le climat et la sécheresse des terres ne leur permet pas l’auto-suffisance agricole et la majorité ne se nourrit que d’un seul repas par jour, constitué de riz séché et pilé. Les hommes s'absentent la journée pour faire pâturer le bétail, certains partent plus loin travailler pour l'orpaillage ivoirien.
Afin de survivre, certaines femmes arrivent à proposer leurs services en ville en effectuant des tâches ménagères, pour un maigre salaire. Des ONG locales spécialisées dans la protection infantile, interviennent pour détecter et soigner les enfants les plus atteints ou les plus vulnérables.
Les personnes peuls du Burkina-Faso exilées récemment en Côte d'Ivoire ont été enregistrées par l'UNHCR avec le statut de réfugié. Elles attendent la reconnaissance de leur demande d'asile auprès de l'Etat ivoirien.