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En ce jour glacial de décembre, l'atmosphère est lugubre à Izioum. Petite ville de l'est ukrainien située entre Kharkiv et les portes du Donbass, l'occupation d'Izioum par l'armée russe de mars à septembre 2022 fît un millier de morts en quelques mois, principalement des civils. Plusieurs lieux portent les traces des supplices et son maintenus en l'état pour conserver la mémoire des crimes commis ici.

A l'entrée nord de la ville, une forêt de pins à l'apparence paisible borde la route principale. C'est ici qu'ont été enterrés à la hâte par des soldats russes, les corps de 449 habitants de la ville martyre. Les croix en bois sans noms jonchent le sol au bord de trous creusés dans le sol sableux et laissés ouverts après l'exhumation des corps. Après la reprise de la région par les forces ukrainiennes, un long travail d'identification des dépouilles à commencé et les familles ont pu donner une sépulture décente à leurs proches.

Au 2 rue Pershotravneva, un immeuble d'habitation a été frappé par un missile russe le 9 mars 2022 laissant en son milieu, un trou béant de 15 mètres. Les habitants étaient déjà réfugiés dans les caves depuis plusieurs jours lors du bombardement. La structure du bâtiment s'est effondrée sur les sous-sols et 50 personnes ont perdu la vie bloquées sous les décombres.
Dans les étages qui tiennent encore debout, les objets soufflés par l'explosion sont restés figés.
Un petit mémorial du souvenir aux familles décimées reste devant les ruines, les photos des disparus s'effaçant au gré du temps.

Izioum, décembre 2024.

Léa Thomas

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